[A C C U E I L]
Proposition de
DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL
relative aux services dans le marché intérieur
(présentée par la Commission)
[D I V E R S]
[I M P O R T S] [S O M M A I R E]

Le projet de directive sur les services
(suite)

–♦– ANNEXE

FICHE FINANCIÈRE LÉGISLATIVE

Domaine(s) politique(s): Marché intérieur
Activité(s): Marché intérieur des biens et services

Dénomination de l’action: Proposition de Directive du parlement européen et du conseil relative aux services dans le Marché intérieur

1. LIGNE (S) BUDGÉTAIRE (S) + INTITULÉ (S)

12 02 01 Mise en œuvre et développement du marché intérieur
12 01 04 01 Mise en œuvre et développement du marché intérieur — Dépenses pour la gestion administrative

2. DONNÉES CHIFFRÉES GLOBALES

2.1. Enveloppe totale pour l’action (partie B): 0,700 million d’euros en crédits d’engagement (CE), déjà couverts par l’allocation existante sous «Politique du marché intérieur» dans la programmation financière.

2.2. Période d’application:

2004 - 2010

2.3. Estimation globale pluriannuelle des dépenses:

a) Échéancier crédits d’engagement/crédits de paiement (intervention financière) (cf. point 6.1.1)
Millions d’euros (à la 3ème décimale)
2004200520062007 20082009 et
années suivantes
Total
Crédits d’engagement
(CE)
0,2000,400     
Crédits de paiement
(CP)
0,1000,500     
b) Assistance technique et administrative (ATA) et dépenses d’appui (DDA) (cf. point 6.1.2)
CE    0,100   
CP    0,100   

Sous-total a + b
CE 0,2000,400  0,100   
CP 0,1000,500  0,100   

c) Incidence financière globale des ressources humaines et autres dépenses de fonctionnement (cf. points 7.2 et 7.3)
CE/CP 0,8690,8690,869 0,869   

TOTAL a + b + c
CE 1,0691,2690,869 0,969   
CP 0,9691,3690,869 0,969   

2.4. Compatibilité avec la programmation financière et les perspectives financières

Proposition compatible avec la programmation financière existante.

2.5. Incidence financière sur les recettes

Aucune implication financière (concerne des aspects techniques relatifs à la mise en œuvre d’une mesure)

3. CARACTÉRISTIQUES BUDGÉTAIRES

12 02 01 Mise en œuvre et développement du marché intérieur
Nature de la dépenseNouvelle Participation
AELE
Participation
pays candidats
Rubrique PF
DNOCDNON OUINONN° 3
12 01 04 01 Mise en œuvre et développement du marché intérieur — Dépenses pour la gestion administrative
Nature de la dépense NouvelleParticipation
AELE
Participation
pays candidats
Rubrique PF
DNOCNDNON OUINONN° 3

4. BASE JURIDIQUE

Article 47, paragraphe 2 et article 55, ainsi que l'article 71 et l'article 80 paragraphe 2 du traité CE

5. DESCRIPTION ET JUSTIFICATION

5.1. Nécessité d’une intervention communautaire

5.1.1. Objectifs poursuivis

Les services sont omniprésents dans l’économie moderne. Dans l’UE, les services à l’exclusion des administrations publiques représentent 53,6 % du PIB et 67,2 % de l’emploi et offrent un potentiel de croissance et de création d’emploi considérable. Cependant, de nombreux obstacles entravent la libre circulation des services et la liberté d’établissement des prestataires de services entre les États membres. La réalisation du potentiel des services dans le Marché intérieur et l’amélioration de leur qualité et de leur valeur pour les citoyens et les entreprises d’Europe est un objectif majeur du programme de réforme économique de l’UE.

Dans son rapport sur l’état du marché intérieur des services (COM(2002) 441 final), la Commission a dressé un inventaire des obstacles qui entravent le développement des services entre États membres. Ces obstacles affectent une large variété de services comme les services de distribution, d’agences d’emploi, de certification, de laboratoires, de construction, d’agences immobilières, d’artisanat, de tourisme et frappent particulièrement les PME qui sont prédominantes dans le domaine des services (89 % des PME de l’UE appartiennent au secteur des services).

Le rapport et l’analyse d’impact qui accompagne la directive sur les services dans le Marché intérieur examinent les effets de ces obstacles sur l’économie de l’UE et montrent les gains potentiels à réaliser par l’élimination de ces barrières, qui fragmentent le Marché intérieur des services.

5.1.2. Mesures prises en liaison avec l’évaluation ex-ante
  1. L’évaluation ex-ante concernant la Stratégie de la Commission pour le Marché intérieur des services a été menée en interne en août 2002. La Stratégie pour le Marché intérieur des services comprend deux étapes. La première étape a été conclue par le rapport susmentionné sur l’état du Marché intérieur des services. La deuxième étape couvre l’adoption d’une proposition de directive sur les services dans le Marché intérieur ainsi que des mesures non législatives.
  2. L’évaluation ex-ante a expliqué le contexte de la Stratégie pour les services, sa raison d’être et son approche, et résumé les travaux accomplis durant la première étape de la Stratégie pour les services, qui se sont concentrés en particulier sur la grande variété de sources d’obstacles avérés. Elle incluait également une description préliminaire de systèmes et indicateurs pour suivre l’efficacité de la deuxième étape de la Stratégie pour les services.

Elle a constaté que la Stratégie pour les services avait été jusqu’alors bien gérée et qu’elle avait fourni les informations nécessaires à la mise en œuvre de la deuxième phase. Elle a confirmé la nécessité d’une action communautaire dans ce domaine et démontré la valeur ajoutée et la rentabilité de l’intervention communautaire.

5.2. Actions envisagées et modalités de l’intervention budgétaire

La directive propose d’éliminer les barrières dans le Marché intérieur des services par une combinaison de trois éléments liés: le principe du pays d’origine, l’harmonisation et la coopération administrative.

La directive assurera une mise en œuvre progressive. Elle traitera un grand nombre d’obstacles immédiatement tout en mettant en place un cadre pour résoudre, dans des délais fixés, les obstacles restants sur la base de l’évaluation mutuelle entre les États membres et d’une nouvelle consultation avec les acteurs concernés. Les allocations de ressources seront donc étendues pour couvrir une certaine période de temps.

5.3. Modalités de mise en œuvre

La négociation de la directive au Conseil et au Parlement européen sera menée par le personnel de la DG MARKT dans les limites des ressources existantes. La transposition de la directive nécessitera un suivi et une assistance aux Etats membres. Ces tâches seront également prises en charge par le personnel de la DG MARKT. De plus, l’article 41 de la directive spécifie que la commission sera assistée par un comité composé de représentants des états membres pour certaines questions spécifiques.

6. INCIDENCE FINANCIÈRE

6.1. Incidence financière totale sur la partie B (pour toute la période de programmation)

6.1.1. Intervention financière

Crédits d’engagement en millions d’euros (à la 3e décimale)
Ventilation200420052006 200720082009 [et
années ultérieures]
Total
Action 1 0,400      
Action 2 0,200      
etc.       
TOTAL0,2000,400      

6.1.2. Assistance technique et administrative (ATA), dépenses d’appui (DA) et dépenses TI (crédits d’engagement)
2004 200520062007 20082009 [et
années ultérieures
Total
1) Assistance technique
et administrative (ATA)
       
a) Bureaux d’assistance
technique (BAT):
       
b) Autre assistance
technique et administrative:
  • intra muros:
  • extra muros:

  • dont pour la construction
    et la maintenance de systèmes
    de gestion informatisés:
       0,100   
    Sous-total 1    0,100   
    2) Dépenses d’appui (DDA)        
    a) Études       
    b) Réunions d’experts        
    c) Information et publications        
    Sous-total 2        
    TOTAL   0,100   

    6.2. Calcul des coûts par mesure envisagée en partie B (pour toute la période de programmation)

    Crédits d’engagement en millions d’euros (à la 3e décimale)
    Ventilation Type de réalisations/outputs (projets, dossiers,…) Nombre de réalisations/outputs (total pour les années 2004-2010) Coût unitaire moyen Coût total (total pour les années 2004-2010)
    Action 1
    - Mesure 1 (analyse du transport de fonds en vue de proposer une harmonisation complémentaire) Étude10,2000,200
    - Mesure 2 (analyse du recouvrement de créances en vue de proposer une harmonisation complémentaire) Étude10,2000,200
    Action 2
    - Mesure 1 (développement et suivi des indicateurs économiques — voir 8.1 Système de suivi) Étude10,2000,200
    Coût total  0,6000,600

    7. INCIDENCE SUR LES EFFECTIFS ET LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

    Les besoins en ressources humaines et administratives seront couverts à partir du budget alloué à la DG responsable dans le cadre de la procédure d’allocation annuelle.

    7.1. Incidence sur les ressources humaines

    Millions d’euros (à la 3ème décimale)
    Types d’emplois Effectifs à affecter à la gestion de l’action par utilisation des ressources existantes et/ou supplémentaires Total Description des tâches découlant
    de l’action
    Nombre d’emplois
    permanents
    Nombre d’emplois
    temporaires
    Fonctionnaires ou
    agents temporaires
    A
    B
    C


    6
    1



    0.5


    6
    1.5
    Parce que la directive couvre un large éventail d’activités de services, des connaissances spécifiques sont nécessaires sur une multitude de secteurs (distribution, professions réglementées, construction, certification, artisanat, etc.) ainsi que sur des questions spécifiques telles que le remboursement des soins de santé ou la simplification administrative.
    Autres ressources
    humaines
    1 END 1 
    Total80.58.5 

    7.2. Incidence financière globale des ressources humaines

    Millions d’euros (à la 3ème décimale)
    Type de ressources humainesMontantsMode de calcul*
    Fonctionnaires0,7567 * 0,108
    Agents temporaires0,0540,5 * 0,108
    Autres ressources humaines
    (indiquer la ligne budgétaire)
    0,0431 * 0,043
    Total0,853 
    Les montants correspondent aux dépenses totales pour douze mois.

    7.3. Autres dépenses de fonctionnement découlant de l’action

    Millions d’euros (à la 3ème décimale)
    Ligne budgétaire
    (numéro et intitulé)
    MontantsMode de calcul
    Enveloppe globale (Titre A7)
    12 01 02 11 01 – Missions
    12 01 02 11 01 – Réunions, conférences
    12 01 02 11 03 – Comités (comité consultatif)
    12 01 02 11 03 – Études et consultations
    Autres dépenses (indiquer lesquelles)



    0,016



    24 experts * 650
    Systèmes d’information  
    Autres dépenses — partie A (indiquer lesquelles)  
    Total0,016 
    Les montants correspondent aux dépenses totales pour douze mois.
    Millions d’euros (à la 3ème décimale)
    I.Total annuel (7.2 + 7.3) 0,869 
    II.Durée de l’action4 years 
    III.Coût total de l’action (I x II)3,476* 
    * les coûts pour les ressources humaines pourraient être étendus au-delà des 4 ans en fonction des résultats de la négociation et du programme de travail ultérieur

    8. SUIVI ET ÉVALUATION

    8.1. Système de suivi

    La directive serait mise en œuvre par les États membres deux ans après son adoption (qui est envisagée pour la fin de 2005), c’est-à-dire pour la fin de 2007. De plus, une année supplémentaire (jusqu’à la fin de 2008) est prévue pour réaliser la transition vers le système de coopération administrative nécessaire (mise en place de procédures électroniques, mise en place de guichets uniques, etc.). Ce temps de mise en œuvre supplémentaire tient compte des investissements administratifs initiaux requis.

    Les services de la Commission, assistés par un comité composé de représentants des États membres suivront activement et assisteront les 25 États membres dans la transposition de la directive. L’ampleur du champ d’application et le large éventail de questions abordées dans la directive nécessitent un partenariat entre la Commission et les États membres pour assurer une transposition et un fonctionnement harmonieux et homogènes de la directive dans toute l’Union.

    Les services de la commission suivraient également les impacts attendus de la directive. Plus spécifiquement, avec l’assistance de consultants économiques externes (contrat déjà conclu mais qui devra être financé en 2004), des indicateurs économiques (par exemple: coûts de mise en conformité des entreprises de services, échanges commerciaux/ide transfrontière dans les services, participation des PME dans les échanges commerciaux/ide transfrontière, différentiels de prix) seront suivis.

    8.2. Modalités et périodicité de l’évaluation prévue

    Étant donné que les impacts économiques et sociaux réels ne seront pas mesurables avant que la directive soit pleinement opérationnelle, il est proposé que la première évaluation ex-post figure dans le rapport qui sera présenté par la Commission pour 2008 et que les évaluations suivantes figurent dans les rapports à présenter tous les trois ans à la suite de ce premier rapport.

    9. MESURES ANTI-FRAUDE

    Des procédures d’appel d’offres ouvertes seront utilisées pour les contrats d’études susmentionnés et les contrats résultants seront étroitement suivis.