[A C C U E I L] |
DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relative aux services dans le marché intérieur (présentée par la Commission) | [D I V E R S] |
[I M P O R T S] | [S O M M A I R E] |
Domaine(s) politique(s): Marché intérieur Activité(s): Marché intérieur des biens et services Dénomination de l’action: Proposition de Directive du parlement européen et du conseil relative aux services dans le Marché intérieur |
2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 et années suivantes | Total | |
Crédits d’engagement (CE) | 0,200 | 0,400 | |||||
Crédits de paiement (CP) | 0,100 | 0,500 |
CE | 0,100 | ||||||
CP | 0,100 |
Sous-total a + b | |||||||
CE | 0,200 | 0,400 | 0,100 | ||||
CP | 0,100 | 0,500 | 0,100 |
CE/CP | 0,869 | 0,869 | 0,869 | 0,869 |
TOTAL a + b + c | |||||||
CE | 1,069 | 1,269 | 0,869 | 0,969 | |||
CP | 0,969 | 1,369 | 0,869 | 0,969 |
Nature de la dépense | Nouvelle | Participation AELE | Participation pays candidats | Rubrique PF
DNO | CD | NON
| OUI | NON | N° 3
| |
Nature de la dépense | Nouvelle | Participation AELE | Participation pays candidats | Rubrique PF
DNO | CND | NON
| OUI | NON | N° 3
| |
Les services sont omniprésents dans l’économie moderne. Dans l’UE, les services à l’exclusion des administrations publiques représentent 53,6 % du PIB et 67,2 % de l’emploi et offrent un potentiel de croissance et de création d’emploi considérable. Cependant, de nombreux obstacles entravent la libre circulation des services et la liberté d’établissement des prestataires de services entre les États membres. La réalisation du potentiel des services dans le Marché intérieur et l’amélioration de leur qualité et de leur valeur pour les citoyens et les entreprises d’Europe est un objectif majeur du programme de réforme économique de l’UE.
Dans son rapport sur l’état du marché intérieur des services (COM(2002) 441 final), la Commission a dressé un inventaire des obstacles qui entravent le développement des services entre États membres. Ces obstacles affectent une large variété de services comme les services de distribution, d’agences d’emploi, de certification, de laboratoires, de construction, d’agences immobilières, d’artisanat, de tourisme et frappent particulièrement les PME qui sont prédominantes dans le domaine des services (89 % des PME de l’UE appartiennent au secteur des services).
Le rapport et l’analyse d’impact qui accompagne la directive sur les services dans le Marché intérieur examinent les effets de ces obstacles sur l’économie de l’UE et montrent les gains potentiels à réaliser par l’élimination de ces barrières, qui fragmentent le Marché intérieur des services.
5.1.2. Mesures prises en liaison avec l’évaluation ex-anteElle a constaté que la Stratégie pour les services avait été jusqu’alors bien gérée et qu’elle avait fourni les informations nécessaires à la mise en œuvre de la deuxième phase. Elle a confirmé la nécessité d’une action communautaire dans ce domaine et démontré la valeur ajoutée et la rentabilité de l’intervention communautaire.
La directive propose d’éliminer les barrières dans le Marché intérieur des services par une combinaison de trois éléments liés: le principe du pays d’origine, l’harmonisation et la coopération administrative.
La directive assurera une mise en œuvre progressive. Elle traitera un grand nombre d’obstacles immédiatement tout en mettant en place un cadre pour résoudre, dans des délais fixés, les obstacles restants sur la base de l’évaluation mutuelle entre les États membres et d’une nouvelle consultation avec les acteurs concernés. Les allocations de ressources seront donc étendues pour couvrir une certaine période de temps.
La négociation de la directive au Conseil et au Parlement européen sera menée par le personnel de la DG MARKT dans les limites des ressources existantes. La transposition de la directive nécessitera un suivi et une assistance aux Etats membres. Ces tâches seront également prises en charge par le personnel de la DG MARKT. De plus, l’article 41 de la directive spécifie que la commission sera assistée par un comité composé de représentants des états membres pour certaines questions spécifiques.
Crédits d’engagement en millions d’euros (à la 3e décimale)
Ventilation | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 [et années ultérieures] | Total |
Action 1 | 0,400 | ||||||
Action 2 | 0,200 | ||||||
etc. | |||||||
TOTAL | 0,200 | 0,400 |
6.1.2. Assistance technique et administrative (ATA), dépenses d’appui (DA) et dépenses TI (crédits d’engagement)
2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 [et années ultérieures | Total
1) Assistance technique | et administrative (ATA) | | | | | |
| a) Bureaux d’assistance | technique (BAT): | | | | | |
| b) Autre assistance | technique et administrative: dont pour la construction et la maintenance de systèmes de gestion informatisés: | | | 0,100 | | |
| Sous-total 1
| | | | 0,100 | | |
| 2) Dépenses d’appui (DDA)
| | | | | | |
| a) Études | | | | | | |
| b) Réunions d’experts
| | | | | | |
| c) Information et publications
| | | | | | |
| Sous-total 2
| | | | | | |
| TOTAL | | | | 0,100 | | |
| |
Ventilation | Type de réalisations/outputs (projets, dossiers,…) | Nombre de réalisations/outputs (total pour les années 2004-2010) | Coût unitaire moyen | Coût total (total pour les années 2004-2010) | |||||||||||||||||
Action 1
- Mesure 1 (analyse du transport de fonds en vue de proposer une harmonisation complémentaire)
| Étude | 1 | 0,200 | 0,200
| - Mesure 2 (analyse du recouvrement de créances en vue de proposer une harmonisation complémentaire)
| Étude | 1 | 0,200 | 0,200
| Action 2
| - Mesure 1 (développement et suivi des indicateurs économiques — voir 8.1 Système de suivi)
| Étude | 1 | 0,200 | 0,200
| Coût total | | | 0,600 | 0,600
| |
Types d’emplois | Effectifs à affecter à la gestion de l’action par utilisation des ressources existantes et/ou supplémentaires | Total | Description des tâches découlant de l’action | ||||||||||||||
Nombre d’emplois permanents | Nombre d’emplois temporaires | ||||||||||||||||
Fonctionnaires ou agents temporaires | A B C | 6 1 | 0.5 | 6 1.5 | Parce que la directive couvre un large éventail d’activités de services, des connaissances spécifiques sont nécessaires sur une multitude de secteurs (distribution, professions réglementées, construction, certification, artisanat, etc.) ainsi que sur des questions spécifiques telles que le remboursement des soins de santé ou la simplification administrative.
Autres ressources | humaines 1 END | | 1 |
| Total | 8 | 0.5 | 8.5 |
| |
Type de ressources humaines | Montants | Mode de calcul* | |||
Fonctionnaires | 0,756 | 7 * 0,108 | |||
Agents temporaires | 0,054 | 0,5 * 0,108 | |||
Autres ressources humaines (indiquer la ligne budgétaire)
0,043 | 1 * 0,043
| Total | 0,853 |
| |
Ligne budgétaire (numéro et intitulé) | Montants | Mode de calcul |
Enveloppe globale (Titre A7) 12 01 02 11 01 – Missions 12 01 02 11 01 – Réunions, conférences 12 01 02 11 03 – Comités (comité consultatif) 12 01 02 11 03 – Études et consultations Autres dépenses (indiquer lesquelles) | 0,016 | 24 experts * 650 |
Systèmes d’information | ||
Autres dépenses — partie A (indiquer lesquelles) | ||
Total | 0,016 |
I. | Total annuel (7.2 + 7.3) | 0,869 | |
II. | Durée de l’action | 4 years | |
III. | Coût total de l’action (I x II) | 3,476* |
La directive serait mise en œuvre par les États membres deux ans après son adoption (qui est envisagée pour la fin de 2005), c’est-à-dire pour la fin de 2007. De plus, une année supplémentaire (jusqu’à la fin de 2008) est prévue pour réaliser la transition vers le système de coopération administrative nécessaire (mise en place de procédures électroniques, mise en place de guichets uniques, etc.). Ce temps de mise en œuvre supplémentaire tient compte des investissements administratifs initiaux requis.
Les services de la Commission, assistés par un comité composé de représentants des États membres suivront activement et assisteront les 25 États membres dans la transposition de la directive. L’ampleur du champ d’application et le large éventail de questions abordées dans la directive nécessitent un partenariat entre la Commission et les États membres pour assurer une transposition et un fonctionnement harmonieux et homogènes de la directive dans toute l’Union.
Les services de la commission suivraient également les impacts attendus de la directive. Plus spécifiquement, avec l’assistance de consultants économiques externes (contrat déjà conclu mais qui devra être financé en 2004), des indicateurs économiques (par exemple: coûts de mise en conformité des entreprises de services, échanges commerciaux/ide transfrontière dans les services, participation des PME dans les échanges commerciaux/ide transfrontière, différentiels de prix) seront suivis.
Étant donné que les impacts économiques et sociaux réels ne seront pas mesurables avant que la directive soit pleinement opérationnelle, il est proposé que la première évaluation ex-post figure dans le rapport qui sera présenté par la Commission pour 2008 et que les évaluations suivantes figurent dans les rapports à présenter tous les trois ans à la suite de ce premier rapport.
Des procédures d’appel d’offres ouvertes seront utilisées pour les contrats d’études susmentionnés et les contrats résultants seront étroitement suivis.