La société

 P our commencer, je vous recommande une n-ième fois le site Périphéries, escales en marge; c'est ainsi: «qui se ressemble s'assemble», une raison qui fait que ce site a ma préférence vient de ce qu'il s'intéresse à ce qui m'intéresse le plus, la société, ce qu'elle fait et ceux qui la font ou réfléchissent sur elle.

Comme j'ai pensé tardivement à cette page de liens, pour l'instant pas grande chose à y mettre, mais je crois qu'elle se peuplera assez vite. Donc, trois sites déjà évoqués dans d'autres «pages de liens»:

  • Le site de Laurent Mucchielli, qui par nécessité s'interroge sur la société, et parfois trouve quelques réponses, puisque son auteur est un sociologue;
  • Dans le même ordre d'idées, le site personnel de Timothy Mason (voir aussi http://tmason.club.fr/WebPages/Pics/Transfer.htm), plutôt orienté anthropologie et ethnologie que strictement sociologie. On trouvera aussi des textes sur l'enseignement des langues, et deux pages de liens autour de Chomsky et autour de l'ethnologie;
  • Enfin, le site de Samuel Gessner, qui s'intéresse à la société dans une approche très différente de la mienne, mais c'est ça le sel de la vie: découvrir d'autres points de vue. Apparemment, un gars de mon genre, sans qualité particulière sinon de penser, ce qui est une qualité somme toute rare… Son centre d'intérêt principal est, pour l'instant, la prison, son rôle dans la société, son inutilité et sa nocivité; il a aussi une rubrique sur le travail, mais qui est pour l'heure (mars 2003) à l'état de projet, une sur les médias et une sur la violence.


Il y a un site intéressant — mais ne le jugerais-pas tel, en parlerais-je ? Bon, un site intéressant, le Réseau d’Activités à Distance, ou RAD 2000; here is an english version, aqui, traduciones al castellano. Le projet du site est multiple et complexe, ce qui me convient très bien mais ne satisfait pas tout le monde, notamment pas les personnes qui apprécient les projets simples et linéaires. Comme le rapportent ses auteurs, «Le 30 Septembre 1998, nous avons reçu le courrier électronique suivant: “Votre site est excellent, mais quel est l'objectif réel ?”». Et bien, comme le site est complexe, «il y plusieurs manières de comprendre cette question laconique et de faire la réponse», comme l'écrit Hubert Houdoy, fondateur et mainteneur du site. Malgré tout, on trouve une sorte de définition du projet, dans la longue réponse faite à cette courte question:

«Expliquer les objectifs du R.A.D. nous plonge dans le paradoxe de l'expression d'un nouveau paradigme (globalité) dans les termes d'un ancien (totalité):

♦ S'il y a UN seul objectif, alors c'est la globalité de PLUSIEURS objectifs, différents et irréductibles les uns aux autres.
♦ La différence des objectifs et la dynamique que créent ces différences sont le moteur et l'énergie de ce projet. La liste de ses acteurs n'est pas arrétée. Son objet est variable».

Les mots en gras sont mis en exergue par l'auteur non par insistance lourde mais parce qu'ils correspondent à des termes définis dans un vaste glossaire propre au site, recensant les concepts tels qu'utilisés par ses auteurs — en majorité des autrices. Pour ceux qui désirent des définitions, hem !, «simples», voici:

«S'il fallait formuler l'objectif des interventions et des publications du R.A.D., je dirais qu'il s'agit d'analyser la crise de la totalité et de progresser vers la globalité d'organisations virtuelles surfant sur des réseaux socio-techniques».

Il ne vous reste plus qu'à consulter http://rad2000.free.fr/glosdc41.htm pour tout savoir de la «crise de la totalité», http://rad2000.free.fr/glosdo08.htm pour vous informer sur les «organisations virtuelles» et http://rad2000.free.fr/glosdr21.htm pour en apprendre à propos des «réseaux socio-techniques». Bien sûr, comme pour tout bon glossaire, et notamment ceux s'appuyant sur un «réseau socio-technique», chacun de ces termes renvoie à de nombreux autres, pour “réseaux socio-techniques” par exemple, on a des renvois vers les termes «contraintes», «systèmes naturels», «développement durable», «humanité», «solidarité», «pensée organisatrice», «projets», «chaos structurant», «systèmes spontanés», «nomade moderne». Où l'on trouvera probablement au moins autant de renvois. Bref, rien de mieux à vous dire que, faites donc un tour sur le site, pour vous former votre (vos) propre(s) idée(s)…


Parmi les auteurs de mes «pages importées» figure Igor Reitzman; depuis le moment où j'ai publié ces pages il se lança lui aussi dans l'aventure de créer et maintenir un site personnel, http://perso.wanadoo.fr/igor.reitzman/. Ma foi, un site assez bien pensé. J'ai assisté à la mise en place de ce site et il faut bien dire que dans les débuts il était aussi catastrophique que le fut le mien quand j'entrepris de le créer; depuis, il a favorablement évolué – bien mieux que le mien –, et tant pour le fond que pour la forme me semble donc d'une très bonne facture. Pour le contenu, c'est à vous de juger, mais là encore, si j'ai jugé opportun de placer certains de ses textes dans mes pages, mon opinion est faite sur leur intérêt.

Cela dit, rien n'est parfait en ce monde, ça se saurait: son site a un petit défaut, les pages d'accueil sont dans un format rigide (la largeur des pages est fixée), ce qui fait que pour des utilisateurs qui ne disposent pas d'un moniteur assez grand (17 pouces et plus) pour afficher en 1024x768 pixels ou plus, elles «débordent» de l'écran. Problème mineur mais problème tout de même. Le cas n'est pas pour la plupart des autres pages, et bien sûr pas pour les nombreux documents PDF que vous y découvrirez. Igor Reitzman a plusieurs centres d'intérêt et plusieurs cordes à son arc; pour en découvrir les éléments, il y une page de sommaire détaillé. Bonne découverte.


J'en parle brièvement ci-dessus, le site de Laurent Mucchielli vaut la visite. Il figure aussi parmi les sites «sciences» puisqu'on y parle de sociologie; mais, la sociologie s'occupant de société, il a sa place ici. Je n'ai pas trop l'habitude de critiquer les sites que je conseille, mais m'aurait-on posé la question précédemment, j'aurais admis que celui-ci était un peu foutraque et pas très joli. Mais tout change ! Il a subi, comme on dit en français, un «relookage» bienvenu, qui le rend plus lisible en un double sens: plus facile à parcourir et plus esthétique. Sinon, les travaux de Laurent Mucchielli tournent surtout autour de la criminalité et de la délinquance, de plusieurs manières: comment évaluer la délinquance ? Comment la société gère-t-elle la délinquance ? Réalité et fantasmes autour de la délinquance. Etc. Mais il ne se limite pas à ça, il y a aussi une partie «histoire de la sociologie», une autre sur la criminologie, et la recension des intervention de l'auteur dans le débat public sur des questions diverses. Par ailleurs, Laurent Mucchielli participe au groupe CLARIS, «dont l'objectif est de clarifier le débat public sur la sécurité», et qui dispose de son propre site.