Le syndrome Timisoara

 D epuis 1990, Timisoara est devenu un parangon négatif dans les médias, le modèle même de la chose à ne pas faire pour un journaliste ou assimilé. Il y a cependant un petit problème, et même deux : d'une part on ne parle du sindrome Timisoara ni à titre préventif ni à titre curatif mais à titre constatif, de l'autre on l'invoque toujours pour exprimer que l'on aurait pu avoir un nouveau Timisoara, ce qui implique que depuis on a retenu la leçon et que si on a pu commettre quelques erreurs, ce ne fut jamais de ce niveau de gravité. Ce qui ne laisse d'étonner les observateurs et analystes des médias…

Premier motif d'étonnement, après « l'affaire Timisoara » (et non “de Timisoara”, la ville de ce nom ayant peu à voir avec cette affaire) lesdits observateurs, du moins ceux les plus objectifs