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Constitution européenne, considération VI
Le lundi 30 mai 2005
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U n certain 29 mai 2005, eut lieu en France un
référendum où l'on posait une question simple à la réponse était simple: “oui” ou “non”.
Et la réponse fut…
La réponse fut ce qu'elle fut. A priori, en ce samedi 28 mai 2005 à 18h21, je
postule qu'elle fut “non”. Mais qu'importe la réponse au référendum, le débat tel qu'il
eut lieu en France ces derniers mois fait que même si, ce qui me surprendrait beaucoup,
la majorité des exprimés allait vers le “oui”, pour une fois on sait clairement de quel
côté va l'abstention: vers le “non”. Vers le refus de l'idéologie dominante. Il faut
comprendre ceci: quand on est soumis à un niveau de propagande comme celui qui eut lieu
en gros de la mi-février à la mi-mai 2005, et que malgré cela environ la moitié des
personnes qui donnaient leur intention de vote se positionnaient contre l'opinion donnée
comme seule possible, c'est indicatif de deux choses: que ceux qui, par un certain
fatalisme, finissent par renoncer à aller contre l'idéologie dominante, ne l'ont pas fait
cette fois-ci, et que ceux qui, par conformité à l'idéologie dominante, finissent par se
ranger à l'avis dominant, ne l'ont pas fait cette fois-ci. Je pense que c'est du au fait
que le gouvernement actuel a trop usé du procédé, notamment depuis la fatidique canicule
de l'année 2003, pour que ça puisse encore fonctionner.
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