E n préambule à ce texte qui portera sur des
questions de morale et d'éthique, je tiens à préciser certaines choses sur mon compte: je
suis une personne ordinaire, ni particulièrement morale, ni particulièrement immorale; si
je vise, comme l'exprime la devise de ce site, à «faire du mieux possible en espérant
que les autres en fassent autant», je suis comme beaucoup: entre ce à quoi j'aspire
et l'effectivité des choses il y a de la distance… Si je vivais dans une société
plus morale, probablement la distance serait moindre. Cela posé, je figure, entre les
membres de ma société, parmi ceux les plus moraux et les plus éthiques, ce qui n'est pas
un exploit, je l'admets, étant donné le niveau de démoralisation de ladite société. Mais
de mon point de vue, il faut mesurer sa propre moralité, non pas en fonction du «niveau
moyen de moralité» actuel mais en fonction de sa propre échelle, et de ce point de vue,
je me considère moyennement moral et éthique, et même un peu en dessous de la moyenne, de
ma moyenne.
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