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Clonage humain, 3: Quels buts, quels moyens, quelle légitimité ?
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Débuté vendredi 23 décembre 2005.
L es deux précédents textes que je consacrais
au clonage datent de presque trois ans, sauf une note tardive dans le deuxième confirmant
que l'idée saugrenue selon laquelle un État de poids se sentirait tenu de respecter ou de
signer un traité qu'il aurait promu est une vue de l'esprit improbable souvent invalidée
par la réalité. L'exemple concernait cette fois-là les États-Unis mais il ne faut pas
oublier que la France n'a consenti à signer le traité sur la Cour pénale internationale,
qu'elle avait pourtant longtemps soutenue, à la condition que les actes commis avant 2002
et ressortant des attributions de cette Cour n'y seraient pas jugés. Autre exemple, les
deux entités qui pesèrent le plus pour la création de l'OMC furent l'Union européenne et
les États-Unis, et aujourd'hui ce sont celles qui œuvrent le plus à y empêcher toute
(dé)réglementation qui mettrait en péril certains de leurs secteurs
d'activité, notamment l'agriculture et l'aéronautique. On peut très bien agir dans un
certain sens pendant longtemps, puis dans un sens opposé une fois que la chose promue
devient imminente ou effective, ou comme dans le cas de la note citée, quand le contexte
a évolué de telle manière que les mesures réclamées, au lieu de gêner les adversaires de
l'époque, finit par poser problème à ses promoteurs d'hier.
Cette digression n'est pas sans rapport avec le sujet de ce troisième texte sur le
clonage et, plus largement, ce qui ressort des méthodes de procréation médicalement
assistée. Il y a trois ans, au plus chaud de la dernière grande polémique là-dessus,
j'envisageais que les limites posées à l'époque par le législateur et considérées
intangibles, finiraient par le devenir moins, et que ce qu'affirmait péremptoirement, un
an avant la polémique – et peu avant son entrée au gouvernement — notre ci-devant
ministresse de l'Europe Noëlle Lenoir , «fabriquer des clones humains devrait être
considéré comme un crime international», tend à sembler moins criminel sous la
pression de l'international, et finalement, même lorsqu'un chercheur commet des actes au
moins délictueux et peut-être criminels, ça ne semble pas si grave aux autorités de
certains États, au regard de la position acquise par leur pays dans la course au clonage
humain. Pour mémoire, cet article sur une affaire récente repris du site de RFI:
Bioéthique
Scandale autour du ponte du clonage
| Le professeur Hwang Woo-suk s'est
expliqué lors d'une conférence à l'Université de Séoul le 24 novemenbre 2005.
(Photo : AFP) |
La réputation du professeur sud-coréen Hwang Woo-suk, l’homme qui avait marqué la
recherche en étant le premier à réussir à cloner un embryon humain en 2004, est entachée
par des accusations de manquement à l’éthique médicale. Il aurait, en effet, mené ses
travaux grâce à des ovocytes fournis par deux de ses collaboratrices, ce qui est
totalement interdit. Après avoir essayé de se dédouaner en affirmant qu’il n’était pas
au courant, Hwang Woo-suk a finalement reconnu avoir menti et a annoncé qu’il
démissionnait de la banque de cellules souches, dont il avait pris la direction à sa
création à Séoul, il y a à peine un mois.
Hwang Woo-suk était en lice pour le prix Nobel. Les révélations sur la manière dont il
s’est procuré les ovocytes nécessaires à ses travaux sur le clonage risquent de remettre
en cause ses chances d’obtenir cette récompense. Le professeur superstar, considéré comme
un héros en Corée du Sud depuis qu’il a réussi le premier clonage d’embryon humain, a
semble-t-il fermé les yeux sur des pratiques prohibées. Il a utilisé des ovules fournis
par deux de ses collaboratrices pour mener ses recherches alors que le don par les
membres d’une équipe est totalement interdit, afin d’éviter tout risque de pressions sur
des subalternes. Une règle que le professeur sud-coréen n’était pas censé ignorer. Tout
comme celle qui concerne la rétribution d’un don d’ovule. Et pourtant là aussi, il y a eu
dérive. Une vingtaine de femmes ont été payées pour donner leurs ovocytes.
Le problème de l’origine des ovules avait déjà été évoqué en 2004 par le journal médical
Nature qui avait fait état du témoignage de l’une des collaboratrices de
Hwang Woo-suk concernée par les dons. Mais à l’époque le professeur avait nié être au
courant. A en croire ses explications, les ovules nécessaires à ses recherches avaient
été fournis par seize femmes totalement volontaires et non rémunérées. L’affaire en était
restée là jusqu’à la semaine dernière lorsque le professeur américain de l’université de
Pittsburgh, Gerald Schatten, a annoncé publiquement qu’il renonçait à sa collaboration
avec son homologue sud-coréen pour des raisons liées à son «manque d’éthique».
La fin justifie les moyens
Devant ces accusations répétées, l’un des collaborateurs de Hwang Woo-suk a essayé de
minimiser l’implication de ce dernier dans l’un des volets de l’affaire, en affirmant que
des versements avaient bien été effectués à 20 donneuses (1.400 dollars chacune) mais que
le professeur n’avait pas été informé. Cela n’a pas arrangé les choses. La polémique a
continué d’enfler. Tant et si bien que Hwang Woo-suk a été obligé de reconnaître les
faits et d’en tirer les conclusions. Il a donc, jeudi, avoué avoir menti lorsqu’il avait
nié la véracité des informations publiées dans Nature et a confirmé que ses
collaboratrices avaient bel et bien donné des ovules en 2002 et en 2003. Il a essayé de
justifier cette violation des règles en déclarant: «Etant trop concentré sur les
développements de la science, je n’ai peut-être pas vu toutes les questions d’ordre
éthique liées à mes recherches». La fin justifiait visiblement les moyens dans son
esprit puisqu’il explique aussi: «Nous avions besoin de beaucoup d’ovules pour la
recherche mais il n’y en avait pas suffisamment».
L’homme qui était, selon le magazine Time, l’auteur de l’invention la plus
sensationnelle de l’année en 2005, le clonage d’un chien, a donc dû faire son mea
culpa public. Il s’est excusé «de l’embarras provoqué en Corée du Sud et à
l’étranger». Il a aussi annoncé qu’il démissionnait de ses fonctions à la tête de la
toute nouvelle Plate-forme mondiale sur les cellules souches, la première banque de
cellules souches à vocation internationale, mise en place à Séoul en octobre 2005. Pour
autant, Hwang Woo-suk ne renonce pas à ses recherches dans le domaine du clonage.
Trafics d’ovules
Il est vrai que malgré cette polémique, le professeur n’a pas perdu le soutien des
autorités de son pays. Au contraire. Le porte-parole du ministère des Affaires sanitaires
et sociales, Choi Hee-joo, a affirmé qu’ «il n’y a pas eu de violations des principes
d’éthique» puisque les donneuses «n’avaient été ni contraintes, ni sollicitées et
que les dons n’avaient pas été faits dans un but commercial». Il a surtout rappelé
que la loi sur la bioéthique qui interdit le commerce des ovocytes n’avait été adoptée,
en Corée du Sud, qu’en janvier 2005 et donc que les faits lui étaient antérieurs.
Si les autorités sud-coréennes ne semblent pas être ébranlées par les violations de
l’éthique dont le professeur Hwang Woo-suk et son équipe se sont rendus responsables,
cette affaire remet tout de même à l’ordre du jour le débat sur les risques de dérives
liés à la recherche sur le clonage thérapeutique, destiné à permettre de soigner
certaines pathologies en remplaçant des cellules malades par d’autres saines issues de
cellules souches (capables de produire tous les types de cellules humaines). L’un des
dangers est, en effet, le développement de trafics d’ovules. Car il est indispensable de
disposer de l’œuf d’une donneuse pour pouvoir engager le processus. C’est dans cet ovule
que l’on introduit le noyau d’une cellule contenant le patrimoine génétique d’un malade
pour provoquer ensuite le développement d’un embryon sur lequel des cellules souches
peuvent être prélevées à un stade très précis (moins de cinq jours). Le fait qu’une
équipe médicale reconnue n’ait pas respecté les règles ne peut donc qu’accentuer les
craintes de voir les dérives se multiplier et jeter le doute sur les pratiques de
l’ensemble des laboratoires de recherche.
par Valérie Gas
Article publié le 24/11/2005
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Il est intéressant aussi de voir la liste des articles «Sur le même sujet», que
voici[1]:
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Recherche
Nouvelle étape vers le clonage thérapeutique
[20/05/2005]
Bioéthique
Les bébés-médicaments autorisés en Grande-Bretagne
[29/04/2005]
Recherche
Les cellules souches embryonnaires arrivent en France
[18/02/2005]
Bioéthique
Le créateur de Dolly autorisé à cloner des embryons humains
[09/02/2005]
Bioéthique
Londres autorise le clonage des embryons humains
[12/08/2004]
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Dans les précédentes livraisons de cette série, en janvier 2003, je considérais que
les réticences européennes sur le clonage, même «thérapeutique», ne tiendraient pas face
aux avancées extra-européennes dans le domaine et, dans le deuxième texte qui concernait
Noëlle Lenoir, notre ex-ministre de l'Europe, ex-présidente du “Groupe européen d'éthique
des sciences et des nouvelles technologies” et actuelle co-directrice du HEC European
Institute (qui, comme son nom l'indique, est un institut parisien dans une école
française…), je présumais «[sa] perméabilité […] à une possible révision
de ses critères en matière de “crime international” […]. Mme Lenoir, à la
question assez claire de Jean-Yves Nau, “Y a-t-il, selon vous, au sein de l'Union
européenne, un socle solide, un puissant consensus contre la pratique du clonage
reproductif ?”, répond assez clairement: non. elle ne dit pas explicitement
non, mais elle le dit clairement». Mme Lenoir est dans ce texte un modèle, elle
représente, du fait même de son parcours, de ses études à l'IEP de Paris en… Et
bien, en je ne sais quand, en tous les cas avant 1972; étant donnée sa date de naissance
(27 avril 1948), on peut présumer qu'elle intégra cet institut entre 1965 et 1967. Donc,
elle représente, de ses études à l'IEP à son accession à la co-direction de l'institut
plus haut nommé, un modèle d'apparatchik occidental.
En 1972 elle devient administrateur au Sénat, d'abord au service des Collectivités
Locales puis à la Commission des lois, cela jusqu'en 1982; à partir de cette époque elle
entame sa seconde carrière, celle «politico-administrative», c'est-à-dire que de 1982 à
1991 elle occupe des fonctions administratives mais «politiquement sensibles», d'abord
celle de directeur de la réglementation de la CNIL, puis de 1984 à 1988 elle est nommée
maître des Requêtes au Conseil d'Etat, y devenant brièvement Commissaire du Gouvernement
en 1988 pour tout de suite intégrer les cabinets ministériels où elle sera, de cette date
à 1991, «chargée auprès du Premier Ministre d'une mission sur le droit de la bioéthique
et des sciences de la vie», prémisse d'une carrière à venir; en 1992, les temps devenant
durs pour les «politico-administratifs» d'orientation socialiste, du même mouvement elle
intègre le Conseil constitutionnel, le fameux «Groupe européen d'éthique des sciences et
des nouvelles technologies auprès de la Commission européenne», dont elle deviendra la
présidente en 1994, et le Comité international de Bioéthique de l'UNESCO, dont elle est
immédiatement la présidente; elle mènera de front ces trois activités pendant six ans,
puis quittera le Comité de l'UNESCO en 1998 mais pour devenir en 2000 «Expert auprès de
la FAO»; en 2001 elle quitte le Conseil constitutionnel, puis en 2002 commence sa brève
troisième carrière: l'ancienne apparatchik socialistoïde devient ministre de l'Europe du
premier gouvernement Raffarin, dont les affinités avec le socialisme sont minces, pour le
moins[2]… La suite,
c'est, disons, sa quatrième carrière, celle qui couronne ce genre de parcours: monnayer
son carnet d'adresses pour occuper des fonctions de représentation dans divers instituts
et diverses sociétés.
Pour information, Noëlle Lenoir intégra, à la FAO, le «Groupe d'experts éminents en
matière d'éthique alimentaire et agricole». Pour avoir une idée de ce que ses camarades de
groupe et elle y firent, il existe un «Rapport du Groupe d'experts éminents en matière
d'éthique alimentaire et agricole» en date de septembre 2000, publié en 2001, et
qu'on pourra consulter ici. Cela dit, il ne s'agit que d'un parmi bien
d'autres “bidules” qui se créèrent ces vingt dernières années et qui ont en commun de
comporter le mot «éthique» ou «bioéthique» dans leur titre. Quand on lit le mandat que le
directeur confia à ces “experts éminents”, on s'aperçoit qu'il s'agit beaucoup moins
d'éthique que de régulation internationale visant à assurer la «sécurité alimentaire» des
populations touchées par la famine ou la mal-nutrition. Il est intéressant de noter, par
exemple, que dans ce rapport la place donnée aux «biotechnologies, y compris les
organismes génétiquement modifiés» est égale à celle sur les «questions d'éthique
alimentaire et agricole» et double de celle sur les «Préoccupations éthiques
fondamentales». On trouve d'ailleurs dans cette partie la confusion ordinaire sur ce
concept d'éthique; on y lit par exemple:
«Le Groupe d'experts a estimé que l'engagement éthique fondamental de la
FAO, énoncé dans son Acte constitutif et dans les engagements ultérieurs, consiste à
libérer l'humanité de la faim et à garantir que chacun ait accès à une alimentation
adéquate. Il a cependant noté que la conservation et la gestion durable des ressources
naturelles pour les générations actuelles et à venir n'étaient pas stipulées expressément
dans l'Acte constitutif, bien qu'il s'agisse d'une véritable préoccupation de la FAO».
Or, d'une part il ne s'agit pas de «l'engagement éthique fondamental de la FAO»
mais de sa mission et s'il y a “engagement éthique” il a lieu en amont, quand
l'ONU décide de la création de cette administration, de l'autre «la conservation et la
gestion durable des ressources naturelles» n'est pas un projet “éthique” mais bel et
bien politique: quel est la meilleure manière de parvenir «à libérer l'humanité
de la faim et à garantir que chacun ait accès à une alimentation adéquate» ? Et
bien, par exemple, de garantir la conservation des ressources… Bref, comme je le
présumais, le mot d'“éthique” ne correspond pas à la réalité du mandat de ce groupe, mais
bel et bien à l'habitude actuelle d'insérer ce mot dans le nom des comités, commissions
et autres groupes d'experts, pour leur donner un vernis de moralisme intangible. Mais il
correspond à autre chose: dans plusieurs de mes textes je différencie éthique et morale
en posant que cette dernière est l'édiction par le corps social de règles s'appliquant à
tous et en tous lieux, qu'elle s'élabore par la norme et se décrète par la loi, tandis
que l'éthique désigne les règles que l'individu s'impose en regard de ses convictions et
dans le respect des valeurs communes à la société. Or, la majorité des supposés «comités
d'éthique» s'occupent en réalité de morale, ils produisent des textes ou, quand ils ne
sont pas que consultatifs, des réglements à portée législative, qui définissent des
«règles s'appliquant à tous et en tous lieux», pour me citer, et ayant valeur de norme.
Ce n'est pas toujours le cas mais on le voit bien avec les «comités de biothéique» que
mirent en place la majorité des pays développés ayant un système politique démocratique
d'orientation laïque. Dans les débuts ils avaient bien des fonctions «éthiques» et
s'attachaient à définir les valeurs communes évoquées (la morale de base, constitutive
du fait social), et à déterminer, dans les domaines qui les concernaient, les
comportements pour lesquels l'éthique n'était pas de mise. En gros, il s'agissait pour
eux, de définir ce qui ne pouvait en aucun cas être accepté au nom de «l'éthique
professionnelle», et de donner des orientations quant à leur pratique pour les personnes
qui pouvaient être concernées par leurs avis. Mais dès le départ il y eut un biais
conduisant inévitablement à leur transformation en outils d'élaboration de règles
morales: leur statut «politique».
L'éthiqe est personnelle, la morale est collective: un comité de bioéthique, quelle
que soit sa volonté, est donc un outil mis en place par le politique et rendant ses avis
pour le politique, ce qui induit à terme une orientation plus morale qu'éthique, car le
politique ne peut se satisfaire d'avis «en creux», d'avis qui définissent moins tant ce
qui est «licite» que ce qui n'est pas «illicite». Le travail circonstanciel, celui qui
suscite les «avis», répond en général à des problèmes eux-mêmes circonstanciels et est
surtout un moyen pour l'autorité publique (le gouvernement et le Parlement) de «botter en
touche», de ne pas décider lui-même sur ces questions. Le décret créant le 23/02/1983 le
«Comité Consultatif National d'Ethique pour les sciences de la vie et de la santé» (CCNE)
est instructif car pour le législateur, malgré le titre ronflant de ce comité son objet
est «de donner son avis sur les problèmes moraux qui sont soulevés par la recherche
dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé, que ces problèmes
concernent l'homme, des groupes sociaux ou la société tout entière». On le voit, le
législateur est intéressé par les questions morales, et factuellement il crée, non pas
un «comité d'éthique» mais bel et bien un «comité de morale» ou, pour être poli (car dire
qu'une institution fait de la morale est aujourd'hui une insulte), il est créé pour fixer
des normes dans les domaines des «sciences de la vie et de la santé». l'usage du terme
“éthique” apparaît donc abusif.
Mais au fait, puisqu'on parle de ça, que concernent ses avis ? En 22 années
d'existence le CCNE a produit 89 textes, en moyenne quatre par an. Mais ce n'est qu'une
moyenne: 1993 est une année record, avec pas moins de neuf textes; en sens inverse, 1986,
1995 et 1999 n'en virent que deux. 2005 est un petit cru avec trois textes. Et de quoi
traitent-ils ? En voici la liste chronologique:
Avis de la CCNE, classement par dates
Texte | Intitulé | Date
Année 1984
N° 001 | Avis sur les prélèvements de tissus d'embryons et de foetus humains morts, à des fins thérapeutiques, diagnostiques et scientifiques. | 1984-05-22
N° 002 | Avis sur les essais de nouveaux traitements chez l'homme. Réflexions et propositions. | 1984-10-09
N° 003 | Avis sur les problèmes éthiques nés des techniques de reproduction artificielle. | 1984-10-23
Année 1985
N° 004 | Avis sur les registres médicaux pour études épidémiologiques et de prévention. | 1985-05-06
N° 005 | Avis sur les problèmes posés par le diagnostic prénatal et périnatal. | 1985-05-13
N° 006 | Avis concernant les problèmes éthiques posés par l'appréciation des risques du SIDA par la recherche d'anticorps spécifiques chez les donneurs de sang. | 1985-05-13
Année 1986
N° 007 | Avis sur les expérimentations sur des malades en état végétatif chronique. | 1986-02-24
N° 008 | Avis relatif aux recherches et utilisation des embryons humains in vitro à des fins médicales et scientifiques. | 1986-12-15
Année 1987
N° 009 | Avis sur les problèmes posés par le développement des méthodes d'utilisation de cellules humaines et de leurs dérivés. | 1987-02-23
N° 010 | Avis sur l'utilisation de la mifépristone (RU486). | 1987-12-16
N° 011 | Avis sur une demande concernant une étude réalisée sur des sujets volontaires sains au cours d'une expérience de simulation des modifications cardio-vasculaires et des tissus de soutien observées chez l'homme en apesanteur. | 1987-12-06
Année 1988
N° 012 | Avis sur l'expérimentation médicale et scientifique sur des sujets en état de mort cérébrale. | 1988-11-07
N° 013 | Recommandations sur les Comités d'éthique locaux. | 1988-11-07
N° 014 | Avis sur les problèmes éthiques posés par la lutte contre la diffusion de l'infection par le virus de l'immuno-déficience humaine (VIH). | 1988-12-16
Année 1989
N° 015 | Avis sur le dépistage des toxicomanies dans l'entreprise. | 1989-10-16
N° 016 | Avis sur les greffes de cellules nerveuses dans le traitement de la maladie de Parkinson. | 1989-10-16
N° 017 | Avis relatif à la diffusion des techniques d'identification par analyse de l'ADN (techniques des empreintes génétiques). | 1989-12-15
N° 018 | Etat des études conduites par le Comité concernant les dons de gamètes et d'embryons. | 1989-12-15
Année 1990
N° 019 | Avis sur les recherches sur l'embryon soumises à moratoire depuis 1986 et qui visent à permettre la réalisation d'un diagnostic génétique avant transplantation. | 1990-07-18
N° 020 | Avis sur l'organisation actuelle du don de gamètes et ses conséquences. | 1990-07-18
N° 021 | Avis sur la non-commercialisation du corps humain. | 1990-12-13
N° 022 | Avis sur la thérapie génique. | 1990-12-13
N° 023 | Avis concernant des greffes intracérébrales de tissus mésencéphaliques d'embryons humains chez cinq malades parkinsoniens dans un but d'expérimentation thérapeutique. | 1990-12-13
Année 1991
N° 024 | Avis sur les réductions embryonnaires et foetales. | 1991-06-24
N° 025 | Avis sur l'application des tests génétiques aux études individuelles, études familiales et études de population. (Problèmes des "banques de l'ADN", des "banques" de cellules et de l'informatisation des données). | 1991-06-24
N° 026 | Avis concernant la proposition de résolution sur l'assistance aux mourants, adoptée le 25 avril 1991 au Parlement européen par la Commission de l'environnement, de la santé publique et de la protection des consommateurs. | 1991-06-24
N° 027 | Avis sur la non-commercialisation du génome humain. Rapport. Réflexions générales sur les problèmes éthiques posés par les recherches sur le génome humain. | 1991-12-02
N° 028 | Avis sur la transfusion sanguine au regard de la non-commercialisation du corps humain. | 1991-12-02
Année 1992
N° 029 | Avis relatif aux Comités d'éthique. | 1992-01-27
N° 030 | Questions éthiques posées par l'obligation de tests génétiques pour les concurrentes des jeux d'Albertville. | 1992-01-27
N° 031 | Avis sur le dépistage de l'infection par le virus du SIDA. | 1992-03-28
N° 032 | Avis sur l'opportunité et le type d'essai à mettre en oeuvre pour préciser les indications du centoxin. | 1992-07-10
Année 1993
N° 033 | Avis sur le recensement des glaucomateux en France et la localisation chromosomique du (ou des) gène (s) responsable(s). | 19/01/93
N° 034 | Avis sur l'utilisation de placebo dans les essais thérapeutiques d'antidépresseurs. | 1993-02-09
N° 035 | Compensation de déficits hormonaux chez les sportifs de haut niveau. | 1993-05-18
N° 036 | Avis sur l'application des procédés de thérapie génique somatique. | 1993-06-22
N° 037 | Avis sur le dépistage du risque de la trisomie 21 foetale à l'aide de tests sanguins chez les femmes enceintes. | 1993-06-22
N° 038 | Avis sur l'éthique de la recherche dans les sciences du comportement humain. | 1993-10-14
N° 039 | Avis sur la prescription de substances antiandrogéniques à des détenus condamnés pour des infractions à caractère sexuel. | 1993-12-07
N° 040 | Avis sur le transfert d'embryons après décès du conjoint (ou du concubin). | 1993-12-17
N° 041 | La coopération dans le domaine de la recherche biomédicale entre équipes françaises et équipes de pays en voie de développement économique. | 1993-12-17
Année 1994
N° 042 | Avis sur l'évolution des pratiques d'assistance médicale à la procréation. | 1994-03-30
N° 043 | Rapports du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé sur les toxicomanies. | 1994-11-23
N° 044 | Avis sur l'implant cochléaire chez l'enfant sourd pré-lingual. | 1994-12-01
Année 1995
N° 045 | Avis sur les questions éthiques posées par la transmission de l'information scientifique relative à la recherche biologique et médicale. | 1995-05-31
N° 046 | Avis et recommandations sur "Génétique et Médecine : de la prédiction à la prévention". | 1995-10-30
Année 1996
N° 047 | Avis sur la prise en charge des personnes autistes en France. | 1996-01-10
N° 048 | Recommandation sur la mise à disposition d'un traitement antiviral dans le SIDA. | 1996-03-07
N° 049 | Avis sur la contraception chez les personnes handicapées mentales. | 1996-04-03
N° 050 | Rapport sur la stérilisation envisagée comme mode de contraception définitive. | 1996-04-03
N° 051 | Recommandations sur un projet de loi "renforçant la prévention et la répression des atteintes sexuelles contre les mineurs". | 1996-12-20
Année 1997
N° 052 | Avis sur la constitution de collections de tissus et organes embryonnaires humaines et leur utilisation à des fins scientifiques | 1997-03-11
N° 053 | Avis sur la constitution de collections de cellules embryonnaires humaines et leur utilisation à des fins thérapeutiques ou scientifiques. | 1997-03-11
N° 054 | Réponse au Président de la République au sujet du clonage reproductif. | 1997-04-22
N° 055 | Avis sur l'information à donner aux patients à propos de la possibilité de transmission de l'agent de la maladie de Creutzfeldt-Jakob par des composants du sang | 1997-10-01
Année 1998
N° 056 | Problèmes éthiques posés par le désir d'enfant chez des couples où l'homme est séropositif et la femme est séronégative | 1998-02-10
N° 057 | Progrès technique, santé et modèle de société : la dimension éthique des choix collectifs | 1998-03-20
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