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| En exergue : Non documenté
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J e postule — peut-être à tort — que les
personnes qui visitent mon site le feront selon la manière «normale», allant d'un menu à
l'autre, accédant aux pages spécifiques via les pages d'accueil. Ce qui implique
que je n'explique pas toujours trop en détail en quoi consiste telle ou telle rubrique.
Je préfère discuter librement de ce qu'on y trouvera. Ou discuter d'autre chose. Un jour
je devrai je crois organiser et en partie réécrire certaines pages (notamment les parties
«hypertexte» et références du genre «Dans telle page de mon site j'écris que…»)
pour en faire des objets imprimables. Mais je doute: le HTML est confortable, Internet
est confortable, l'accès dynamique aux textes est confortable. Les ménages français ou
francophones ne disposent pas tous d'ordinateurs mais ça devient assez courant pour qu'on
puisse envisager un autre mode de diffusion que le classique livre. J'ai dans l'idée, par
exemple, pour les gens définitivement rétifs à Internet, d'une diffusion par CD-ROM,
avec option d'impression des textes pour ceux désirant disposer d'une version papier.
Ceci aurait bien des avantages, entre autres:
- Le coût d'une mise à jour («nouvelle édition revue et augmentée») serait négligeable;
- Consécutivement, l'achat d'une mise à jour serait peu onéreuse, on pourrait même
concevoir un système d'abonnement en vue de ça;
- Le prix d'achat initial (celui intégrant les droits d'auteurs) serait bien plus bas
que pour un ouvrage papier, vu le coût de fabrication d'un CD, quelques centimes d'euro,
et son faible coût de conception (de quelques dizaines d'euros à quelques milliers pour
les plus ambitieuses réalisations);
- Les structures de fabrication de tels ouvrages seraient bien moins lourdes que celles
nécessaires à l'édition classique, et les unités de fabrication (les «imprimeries») bien
plus souples et bien moins chères, à capacité de diffusion équivalente;
- Consécutivement aux points 1, 3 et 4, l'édition serait directement accessible aux
édités, sans qu'ils doivent en passer par un éditeur de type classique;
- Pour revenir aux versions sur papier, le coût d'impression d'un texte diffusé ainsi
(le prix d'un livre) serait en général plus élevé, exception faite pour les imprimantes
laser noir et blanc et les bonnes vieilles imprimantes à aiguilles, où le coût serait de
l'ordre de 3€ à 5€ pour 300 pages.
Etc. La question, bien sûr, est de savoir si un utilisateur de donnée électronique
aura l'envie d'imprimer ce qu'il lit sur son ordinateur. Je constate pour mon compte que
je préfère désormais, pour ce qui n'est pas littérature romanesque ou poésie — essais,
documentations techniques, littérature politique, textes officiels, etc. — les consulter
«en ligne», si possible au format HTML (je passe même un certain temps à transformer des
documents récupérés aus formats PDF "Acrobat", MS DOC et MS RTF en documents hypertexte).
C'est très pratique quand on veut faire des citations, des annotations, des commentaires
un peu longs: on copie, on colle, et aille donc ! En fait, j'y ai tellement pris
goût que j'ai scanné plusieurs ouvrages (notamment Le Discours de la Méthode, ou
certaines parties du recueil de G. Bateson Vers une écologie de l'esprit, que l'on
trouvera sur ce site) qui me sont chers ou dont j'ai l'usage, pour pouvoir les consulter
facilement. Tiens, une discussion intéressante… J'arrête là, à suivre dans la page
«Toute une bibliothèque dans la poche».
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