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| Réflexions : Les écologies
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V ous considérerez sans doute curieuse mon
acception de l'écologie, ou plutôt des écologies. C'est que je prends l'étymologie au
sérieux: l'écologie est «la science de la maison»: «ÉCOLOGIE n. f. (All.
Ökologie, du gr. oikos, maison, et logos, science)». Voilà qui est
clair. Mon Larousse me dit: «1. Didact. Science qui étudie les relations
des êtres vivants avec leur environnement». Finalement, l'écologie, c'est presque
toute activité scientifique autre que des sciences abstraites (maths, épistémologie,
logique), puisque presque toutes les sciences s'intéressent à l'interaction entre le
vivant et l'univers. C'est peut-être mon but, c'est probablement mon but, dans cette
rubrique, de montrer que l'écologie est la science de demain, comme la biochimie est
celle d'aujourd'hui et la physique celle d'hier. En fait — c'est probablement la première
réflexion écologique de cette rubrique — quand une science tend à dominer le champ
des sciences, cela indique qu'elle est «en voie d'extinction». Je crois que je tiens là
ma première idée de texte.
Sinon, que sera cette rubrique ? Elle regroupera des textes non situables où je
parlerai des divers sujets qui m'intéressent d'un point de vue «écologique», ce qui veut
dire, en tentant de voir en quoi certains phénomènes observables que l'humain ordinaire
juge apparement peu souhaitables puisqu'il tend à les perturber – quoiqu'il tende aussi
à trouver peu souhaitables le résultat de ces perturbations – mais auxquels il contribue,
sont dûs aux relations qu'entretiennent les êtres vivants en général, les humains en
particulier, avec leur environnement. Et bien sûr avec les autres êtres vivants, lesquels
forment une partie de leur environnement.
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